vendredi 31 décembre 2010

Darfur: Sudan forces rape 2 girls near Rwanda base

Kigali: Sudan government forces stationed in the area near the base for Rwanda troops in North Darfur have been accused of raping two girls, looting and wounding several refugees in an attack, according to witnesses and media reports.

Reports from Tawila - where a contingent of Rwandan troops is stationed, indicate that Sudan troops attacked the displaced refugees on Saturday firing in the air with heavy guns. The attack was followed with pillaging and looting of anything they could come across.

When contacted, the Rwanda army spokesman referred RNA to the UNAMID headquarters in Darfur. A senior advisor in the office of Gen. Patrick Nyamvumba, the UNAMID commander, told RNA he was on leave in Rwanda and did not have any details about the incident.

Witnesses told Sudanese Radio Dabanga on Monday that the government forces raped two girls, 15 and 19 years old during the attack. They wounded a man in the leg with gunfire and also killed a donkey.

Other witnesses narrated that that the displaced refugees heard there were 200 vehicles packed with government soldiers coming from Kebkabiya towards Tawila and they fled for protection to UNAMID camp.

Despite running to the UNAMID camp, the government soldiers apparently were not deterred – pursuing the refugees. By press time RNA was still trying to get details from UNAMID headquarters about the attack.

RNA Reporter

L'ONU met en garde le camp Gbagbo contre la tentation de rallumer la guerre civile

Les récents appels du camp Gbagbo à aller « libérer » l’hôtel du Golf où est retranché depuis un mois Alassane Dramane Ouattara inquiètent l’ONU. D’autant que de nouvelles craintes sur de possibles dérapages ethniques se font jour.
Charles Blé Goudé, leader des « jeunes patriotes » pro-Gbagbo, mettra-t-il sa menace à exécution ? Mercredi, il a promis d’aller « libérer à mains nues » le Golf Hôtel d'Abidjan – QG du camp d’Alassane Ouattara - à partir du 1er janvier 2011… Des propos pris très au sérieux par la communauté internationale qui soutient Ouattara, président élu avec 54,1 % des voix lors de la présidentielle du 28 novembre dernier.
« Une attaque contre le Golf Hôtel risque de provoquer des violences à grande échelle qui pourraient rallumer la guerre civile », a prévenu le secrétaire général de l’ONU, Ban ki-Moon. Qui rappelle également que la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire, l'Onuci, peut utiliser « tous les moyens nécessaires pour protéger son personnel ainsi que les fonctionnaires d'Etat et les autres civils présents dans l'hôtel », soumis à un blocus routier des forces pro-Gbagbo et protégé par quelque 800 Casques bleus.

Agressions armées
On imagine les conséquences dramatiques que pourrait avoir l’arrivée à l'hôtel de milliers de partisans de Gbagbo face aux blindés de l'Onuci, présentée par le camp Gbagbo – en particulier la télévision d’État la RTI – comme l'allié de Ouattara et un agresseur de la Côte d’Ivoire. En outre, la présence éventuelle parmi eux de provocateurs armés pourrait vraiment faire franchir à la crise ivoirienne un point de non-retour…
Les Casques bleus ont récemment subi plusieurs agressions armées. Dernier incident en date : mercredi, une patrouille a essuyé des tirs d'origine inconnue et a dû répliquer par des tirs de sommation devant une foule hostile. Reste que depuis la venue à Abidjan des trois médiateurs de la Cedeao, mardi dernier, les exactions envers les partisans de Ouattara ont diminué d’intensité. Du 16 au 21 décembre, l’ONU dénombrait 173 morts et 471 arrestations, et seulement 6 morts et vingt enlèvements ou arrestations (dont 3 disparitions forcées) depuis une semaine. Le gouvernement Gbagbo parle quant à lui de 53 morts depuis le 28 novembre, dont 14 membres des forces qui lui sont fidèles.
« Marquage ethnique »
Officiellement, malgré la médiation des présidents béninois Yayi Boni, capverdien Pedro Pires et sierra-léonais Ernest Koroma, la menace d’une intervention militaire de la Cedeao continue de planer sur le régime Gbagbo. Cependant, le Ghana a averti jeudi qu'il n'enverrait pas de troupes chez son voisin ivoirien. Tout en disant préférer l'option diplomatique, Ouattara a appelé jeudi à « aller vite ». « Il est temps d'agir et de sortir de cette situation », a-t-il déclaré. Son camp, qui multiplie les victoires diplomatiques, craint en effet un début de « génocide ».
Le conseiller spécial de l'ONU chargé de la prévention du génocide, Francis Deng, s'est d’ailleurs déclaré « très inquiet », notamment en raison d'informations selon lesquelles des maisons où vivent des opposants de Gbagbo seraient « marquées pour identifier leur ethnie ».
Relatif signe d’ouverture, cependant, plusieurs chaînes de télévision d'information étrangères, qui avaient été interdites début décembre, sont de nouveau autorisées, sauf France 24 et TV5MONDE. Une situation qui correspond à l’arrivée très médiatique à Abdijan des avocats Roland Dumas (ancien ministre des affaires étrangères de François Mitterrand) et Jacques Vergès.

(Avec AFP)

Mort de Floribert Chebeya : Mukalay, l'homme de confiance de Numbi

Le chef des services spéciaux de la police de Kinshasa, Unyon Vakpa, a été entendu dans le cadre du procès pour assassinat de Floribert Chebeya, militant de l’ONG la Voix des sans Voix. L'officier dévoile les liens existant entre l'un de ses subalternes, Daniel Mukalay, et son supérieur le général Numbi.

Un mois et demi après le début du procès des huit policiers impliqués dans la mort du militant congolais des droits de l’homme Floribert Chebeya, le chef des services spéciaux a été entendu par la cour militaire de Kinshasa en tant que témoin.

Le général Innocent Unyon Vakpa a en particulier été interrogé sur ses relations de travail avec ses collègues, et notamment avec le colonel Daniel Mukalay, l’un des principaux suspects dans cette affaire.

« Je ne parlerai pas de la haine. Amitié ? Je dirai non, inimitié oui. Quand votre chef traite directement avec son subalterne en vous "sautant", ça frustre », a déclaré le général Unyon.

« Le colonel Mukalay a la protection de l'échelon supérieur » de la police, a-t-il ajouté, se demandant « pourquoi [son] adjoint [le colonel Mukalay, NDLR] travaille loin de [lui] alors qu'il a un bureau aux services spéciaux ».

Missions discrètes

Innocent Unyon Vakpa a par ailleurs déclaré que le général John Numbi, l'inspecteur de la police suspendu de ses fonctions après la mort de Chebeya mais non inquiété par la justice, confiait à son insu des missions à Mukalay.

John Numbi est mis en cause par les parties civiles, qui dénoncent la protection des autorités dont il bénéficie. Il avait donné rendez-vous à Floribert Chebeya le jour de sa mort. Celui-ci a été retrouvé sans vie dans sa voiture le lendemain. L'entretien n'aurait jamais eu lieu.

Floribert Chebeya, 47 ans, directeur exécutif de l'ONG la Voix des sans voix (VSV), a été retrouvé le 2 juin sur une route à la périphérie de Kinshasa. Son chauffeur, Fidèle Bazana, qui l'avait accompagné au rendez-vous, est toujours porté disparu. Pour la VSV, les deux hommes ont été assassinés. Reste à déterminer les circonstances du crime et les coupables.

Déserteurs

La cour militaire de Kinshasa a fixé la prochaine audience au 6 janvier.

Les huit policiers, dont trois sont en fuite, sont accusés notamment d' « association de malfaiteurs, assassinat et enlèvement ». Ceux qui ne sont pas présents au procès sont également jugés pour « désertion ».

Quelques jours après l’assassinat, le colonel Daniel Mukalay serait passé aux aveux, selon une source proche de la présidence. Il aurait expliqué n’avoir été qu’un simple exécutant » et aurait « mis en cause » John Numbi.

(Avec AFP)

mercredi 27 octobre 2010

Urukiko rwemeje ko Ingabire na Major Uwumuremyi bafungwa by’agateganyo

Kuri uyu wa kabiri tariki ya 26 Ukwakira urukiko rwisumbuye rwa Gasaba rwategetse ko Madame Ingabire Umuhoza Victoire, umukuru w’umutwe wa politiki FDU-Inkingi utaremerwa mu Rwanda na Major Vital Uwumuremyi bafungwa by’agateganyo iminsi mirongo itatu mbere y’uko urubanza rwabo rutangira kuburanishwa mu mizi kuko ibyo baregwa bikomeye.

Ingabire Victoire na Major Uwumuremyi binjiye mu rukiko bambaye amapingu, baregwa ibyaha byerekeranye no kurema umutwe w'iterabwoba witwa Coalition of Democratic forces (CDF ) hagamijwe guhungabanya ubusugire bw'ibihugu n'umudendezo wa rubanda. Kuri uyu wa mbere Major Uwumuremyi akaba yaremeye ibyo aregwa akanabisabira imbabazi, mu gihe Ingabire we yabihakanye yivuye inyuma, avuga ko ibyo birego bishingiye ku mpamvu za politiki.

Ingabire Victoire yafashwe mu minsi ishize nyuma y’aho umwe mu bari abayobozi ba FDLR ariwe Major Vital Uwumuremyi afatiwe ashaka kwinjira muri Congo, hari tariki 13/10/2010. Nyuma umuvugizi w’ubushinjyacyaha Augustin Nkusi yaje gutangaza ko uwo musirikare na Ingabire bari mu migambi yo gushinga umutwe w’iterabwoba witwa (CDF), ukaba ngo waragombaga gushamikira kuri FDU Inkingi iyobowe na Ingabire.

Bombi bakaba barasabaga kuba bafunguwe by'agateganyo, aho Major Uwumuremyi yasabaga koroherezwa agafungurwa ngo abashe gufasha ubutabera nk'umuntu wemeye icyaha, mu gihe Victoire Ingabire we yavugaga ko ibyaha aregwa bisa n'ubundi n'ibyo yarezwe mu rundi rubanza, akaza gufungurwa by'agateganyo. Ibyo byose urukiko rukaba rwabiteye utwatsi rukemeza ko abaregwa bombi bafungwa by'agateganyo.

Hagati aho kandi Ingabire hari bindi byaha aregwamo n’abandi barwanyi ba FDLR babiri aribo Lt. Col Tharcisse Nditurende na Lt. Col Noel Habiyaremye nabyo byerekeranye no gushaka guhungabanya umutekano w’igihugu bafatanyije na Paul Rusesabagina.

Major Uwumuremyi we yafatiwe muri Congo Kinshasa muri Operasiyo Umoja Wetu yaje gukora kandi ingando zigenewe abarwanyi batahuka bava mu mashyamba ya Kongo, nyuma asubizwa mu buzima busanzwe amaze guhabwa indangamuntu ariko nk’uko nawe ubwe abyemera ageze i Kigaki yakomeje gukorana n’uwitwa Jacky Chan hamwe na Kanyamibwa Jacques ndetse na Ingabire ku birebana no gushinga umutwe CDF. Ubushinjacyaha bwagaragaje ko nyuma y’aho Ingabire agereye mu Rwanda yakomeje gukorana na Major Vital Uwumuremyi mu bikorwa bitandukanye akaba yari no muri komite yari ishinzwe kumwakira ndetse akaba ari nawe washakiye Ingabire icumbi ndetse asinya no ku masezerano y’ubukode. Ageze mu Rwanda kandi ngo Ingabire Victoire ibikorwa byose byerekeranye no gushinga umutwe wa CDF yabishinze Major Uwumuremyi ngo azabifatanye na Jacob Camba ariwe Kanyamibwa Jacques uba mu Bufaransa, Ingabire we agakurikirana igikorwa cyo kwandikisha umutwe wa FDU Inkingi.

Victoire Ingabire yatahutse mu Rwanda ku itariki ya 16 Mutarama 2010, aje kwandikisha ishyaka rye kugirango azabashe guhatana mu matora y’umukuru w’igihugu yabaye ku itariki ya 09 Kanama. Yatawe muri yombi tariki 14/10/2010, akaba kandi yari yarigeze nanone gutabwa muri yombi na polisi y'igihugu, hari kuwa Gatatu tariki 21/4/2010, kubera ibyaha yaregwaga birimo gushishikariza abagize imitwe y’iterabwoba kurikora, ivangura n’amacakubiri hamwe n’ingengabitekerezo ya Jenoside. Nyuma yaje kurekurwa by'agateganyo, ubu akaba yari agikurikiranwa n'inzego z'ubutabera, aho atari yemerewe gusohoka mu gihugu.

Simbizi Calixte (Kigari / Rwanda)

Haïti : envoi d’une mission médicale d’urgence (26 octobre 2010)

Bernard Kouchner a décidé l’envoi d’ici la fin de la semaine d’une mission médicale en Haïti dans le cadre des efforts internationaux pour lutter contre l’épidémie de choléra qui sévit actuellement dans le pays. Cette mission est dirigée par un spécialiste français de la lutte contre le choléra. Il apportera un appui médical et scientifique au ministère de la Santé haïtien auprès duquel une équipe de coopérants français est déjà sur place.

Par ailleurs, une attention particulière sera apportée aux jeunes enfants, en particulier dans les 300 crèches et orphelinats d’Haïti. Une mission d’appui médicale composée d’un médecin et de deux puéricultrices sera dépêchée dans les prochaines heures depuis les Antilles pour renforcer notre capacité d’action en faveur des enfants dans les domaines de la pédiatrie et la puériculture.

Bernard Kouchner a également décidé d’accorder une subvention exceptionnelle d’un montant de 100 000 euros pour apporter, en partenariat avec la Croix-Rouge française, une aide d’urgence aux structures de la petite enfance menacées par l’épidémie.

Le ministère des Affaires étrangères et européennes étudie parallèlement la possibilité d’un renforcement de la capacité des Centres de Traitement du Choléra. La présence en Haïti de nombreuses ONG, en particulier françaises, facilite la mise en place de centres de traitement du choléra. Plusieurs sont déjà opérationnels dans le nord. Les premiers se mettent en place à Port au Prince. L’Ambassade à Port au Prince et le Centre de crise à Paris sont en relation avec les responsables de ces ONG pour aider ces centres et apporter un soutien logistique. Parallèlement, le ministère des Affaires étrangères et européennes est en lien avec le programme alimentaire mondial en Amérique centrale pour faciliter l’acheminement de matériels d’hygiène de l’eau.

L’ensemble de ces actions sont conduites en étroite liaison avec les organisations et agences des Nations unies et en premier lieu avec l’Organisation mondiale de la santé.

mardi 26 octobre 2010

Le Rwanda se lance dans les plantes à biodiesel

Produire du carburant à base de plantes, comme le moringa, le jatropha ou le palmier à huile : tel est l'objectif du gouvernement rwandais pour limiter la dépendance énergétique du pays au bois et au pétrole. Mais certains Rwandais sont sceptiques craignant que ces cultures n'empiètent sur les cultures vivrières.

"Notre usine est capable de produire 2 000 litres de biodiesel par jour. Nous approvisionnons ici deux de nos véhicules et ceux de certaines autorités du pays", note Théoneste Ishimwe, technicien de l’usine de biodiesel et de bioéthanol, sise à Mulindi à Kigali. Charles Murigande, ministre de l’Éducation le confirme : "Depuis quatre mois, ma voiture utilise ce biodiesel." Depuis avril, cette usine produit du biodiesel issu de l’huile de palme venue de Goma en RD Congo et du Burundi, dont les cuisines rwandaises sont familières. "On en trouve facilement et nous ne pouvons pas nous permettre d’utiliser le peu d’huile de palme produit au Rwanda et insuffisant pour les Rwandais", insiste le Dr Jean Baptiste Nduwayezu, directeur général de l’Institut rwandais de recherche scientifique et technologique (IRST). D'un grand intérêt pour le pays Depuis l’inauguration de l’usine, les agents de l’IRST sillonnent le pays pour informer les autorités locales, la population et le secteur privé sur la culture des plantes à biodiesel, tels le soja, le moringa et le jatropha. "L’enclavement du Rwanda fait que l’augmentation des produits pétroliers affecte même le quotidien d’un simple citoyen de la colline qui achète du savon, du sel importé ou qui éclaire sa maison grâce à une lampe à pétrole", explique le Dr Nduwayezu pour les convaincre. Les habitants du secteur Kivu à Nyaruguru au Sud semblent convaincus. "Trouver l’énergie nous coûte les yeux de la tête. Si en les cultivant nous pouvions trouver l’énergie qui remplace le bois, ce serait utile pour notre vie quotidienne." À Mulindi, 1litre de biodiesel coûte 823 Frw (1,38 $), celui du diesel dans les stations d’essence 920 Frw (1,55 $). L'État pousse ainsi à la plantation de ces plantes fournisseuses d'énergie. À Nyange, 4 000 jatrophas, baptisé kimaranzara (l'arbre qui met fin à la faim) ont été ainsi plantés en mai: "Chaque famille doit cultiver au moins 100 arbres dans ses parcelles, mélangés avec d’autres cultures et/ou au bord des routes", insiste Cyprien Nsengimana, maire du district Ngororero, à l’Ouest, déterminé à en faire une priorité. Inquiétudes Certains sont toutefois sceptiques. Des habitants de l’Est ont cultivé le moringa en 2003, espérant gagner gros grâce à cette plante médicinale, comme on leur avait assuré. Mais vendu sans contrôle par des marchands ambulants, il a été interdit. Ils se sont crus sauvés par la nouvelle usine, mais leur espoir a été de très courte durée : "Le RSSP (Rural Sector Support Projet) nous a acheté une machine qui devait produire de l’huile à vendre à l’usine. Malheureusement, elle n’a même pas fonctionné une semaine", dénoncent-ils, déçus, contraints d’attendre une année l’arrivée du matériel de rechange. D’autres agriculteurs se plaignent que les nouvelles et nombreuses mesures de politique agricole rendent les choix difficiles : "Ici, à l’Est, des gens cultivent du fourrage pour le bétail. Par ailleurs, il faut appliquer la nouvelle politique de consolidation de terres et la culture d’une même espèce sur un même territoire. Quel choix faire ?" Pour Jean Uwizeyimana, spécialiste en sciences du développement, "le pays doit d’abord assurer la sécurité alimentaire de ses citoyens. Si au Brésil, par exemple, ce projet a pu réussir, c’est qu’ils ont de grandes étendues." Ce n'est pas le cas au Rwanda. Face à ces inquiétudes, le ministre des Forêts souligne qu’au Rwanda ces plantes peuvent être cultivées au milieu des champs avec des plantes vivrières, près des routes ou le long des fosses antiérosives. Certaines plantes sont mieux adaptées comme le jatropha cultivé sur les terres arides et semi-arides comme celles de la province du Sud et de l’Ouest, où il ne concurrence pas les cultures vivrières, donne ses premières récoltes au bout de 18 mois et vit longtemps. Son huile non comestible est plus facile à transformer en carburant que celle du palmier à huile, dont de nouvelles espèces commencent à être expérimentées dans les régions du Nord. Reste que l’énergie est un problème crucial. La plupart des ménages, en ville ou dans les campagnes, dépendent de la braise ou du bois. Le prix du pétrole, dont la consommation ne cesse d'augmenter est très élevé. Produire localement du biodiesel moins cher a donc des avantages. Selon Éric Kanshahu, chargé de la vulgarisation à l’IRST, si les plantes à biodiesel occupaient 225 000 hectares soit 8 % de toute la superficie nationale, le Rwanda n’aurait plus besoin d’importer de diesel. D'ici là, gasoil et biodiesel peuvent être mélangés, rappellent les agents de l’IRST. Mais certains ont des objections. “Les grandes surfaces au Rwanda sont occupées par les plantations de café et du thé, sources de revenus pour le pays. La moitié de son budget dépendant de l’aide extérieure et l’autre venant des taxes et impôts, l’État accepterait-il de perdre toutes les taxes sur l’essence ?", s’interroge un spécialiste en économie. (Syfia Grands Lacs/Rwanda)

vendredi 1 octobre 2010

Rd Congo : les fonctionnaires mal payés sont peu zélés et corruptibles

(Syfia Grands Lacs/Rd Congo) En Rd Congo, les fonctionnaires attendent souvent plusieurs mois leur très maigre salaire dont ils réclament la revalorisation depuis 2004. Le personnel politique lui, ne s'oublie pas et consomme l'essentiel du budget salarial de la fonction publique. Des retards et des inégalités qui minent la fonction publique et encouragent la corruption.

A Kolwezi, ville minière du Katanga au sud-est de la Rd Congo, les agents et fonctionnaires de l’Etat ne manquent pas d’humour quand ils évoquent la paie de leurs salaires. Ils empruntent les paroles bibliques que les chrétiens répètent quand ils évoquent la venue ou le retour de Jésus sur terre : "On ne connaît ni le jour ni le mois de la paie", ironise Samy Kasembwe, président du Syndicat des enseignants du Congo (Syeco) à Kolwezi. Fin de septembre, ils attendaient de toucher les salaires de juillet et août. "Etre fonctionnaire est un véritable calvaire", déclare Samy, qui enseigne dans un Institut technique public de la ville.

Estimés à près d’un million, les fonctionnaires congolais ont toujours reproché au gouvernement sa “mauvaise foi” pour trouver une solution à leurs problèmes. "Alors que notre salaire est déjà maigre, l’Etat nous le paie tardivement", dénonce Kabamba Nkole, un huissier qui touche 35 000 Fc (39 $) le mois. Leur mécontentement est renforcé par certaines inégalités constatées ces derniers mois, dans l’application du barème salarial. Le gouvernement a récemment accordé des augmentations aux secrétaires généraux (poste le plus élevé de la Fonction publique), qui touchent 930 000 Fc (1033 $). Médecins et magistrats ont aussi obtenu des augmentations sectorielles, après des mois de grève et de revendications.


La part belle aux politiques

Dans un mémo adressé au Premier ministre en juillet, les syndicats des fonctionnaires dénonçaient une discrimination et une mauvaise répartition des richesses nationales. Ils estimaient, en effet, que le personnel politique consomme 90 % de l’enveloppe salariale du pays, ne laissant que 10 % aux fonctionnaires. Après que le pays ait atteint, en juin dernier, le “Point d’achèvement”, processus qui efface 90 % de sa dette extérieure (près de 14 milliards de dollars), les fonctionnaires s’estiment en droit de bénéficier d’un meilleur traitement. Car le pays ne paie plus chaque mois comme avant, les 50 millions de dollars consacrés au service de la dette. "Nous exigeons l’extension du barème de Mbudi déjà payé aux secrétaires généraux, à toutes les catégories des agents et fonctionnaires de l’Etat…", réclament les syndicats.

Négocié en 2004, le barème de Mbudi avait fixé à 208 $ le salaire de l’huissier et à 2080 $ celui du secrétaire général. Mais son application devait se faire progressivement (par paliers). Aujourd’hui, avec 39 $ payés au fonctionnaire du bas de l’échelon et 1033 $ au plus au gradé, on est très loin du compte. Le gouvernement explique ces retards par le manque des liquidités. "Les recettes de l’Etat sont maigres et ne peuvent couvrir les 42 milliards de Fc (56 millions de dollars) de la masse salariale", explique le ministère congolais du Budget.


La misère entraîne la corruption…

Les syndicats ont aussi toujours réclamé l’uniformisation au niveau national du barème salarial. Il existe en effet des disparités parfois criantes entre Kinshasa et les provinces. Un instituteur gagne en moyenne 46 $ dans la capitale contre 12 $ pour son collègue de la province de Bandundu. Ces écarts sont justifiés, selon le gouvernement, par le coût de la vie qui est plus cher à Kinshasa. "Il est injuste que le salaire d’un huissier de Kinshasa dépasse celui d’un directeur en province", dénonce cependant Eric Monga, Président de l’Intersyndical des fonctionnaires au Katanga.

Tous ces problèmes qui minent depuis de longues années la fonction publique, ont fini par démotiver le personnel de l’administration. Absentéisme, manque de zèle, corruption… ont solidement pris corps dans cet important appareil de l’Etat. Formellement, "le fonctionnaire n’est présent au travail que trois jours sur six, témoigne un agent. Le reste de temps il cherche ailleurs de quoi nourrir sa famille. Et au lieu de 8 heures de travail par jour, il passe 8 heures au travail." Enseignante, Jeannine Mwilu ne trouve pas d’autres explications à ces pratiques désormais courantes dans l’administration publique. "Maintenu dans un état chronique de misère et de non satisfaction de ses besoins primaires, le fonctionnaire qui n’est pas payé succombe à toutes sortes de tentation comme la corruption, le vol, la mendicité…"

PM Makuza attacks Twagiramungu, exiled Army officers, Ingabire

Kigali: In unusually strong comments not known for Prime Minister Bernard Makuza, on Friday he spent more than an hour attacking his predecessor Faustin Twagiramungu, embattled opposition politician Ingabire Victoire and exiled former Army chief General Kayumba Nyamwasa.

October 01 is Patriotism Day in the country – coming from the October 01 1990, the start of the armed rebellion by the Rwanda Patriotic Font (RPF) which would out the government in Rwanda in July 1994. PM Makuza held a press conference – where he summed all the above government critics and other opposition figures as not patriotic.

Looking calm and fresh from being reappointed by President Kagame to lead government, Mr. Makuza started his tirade with exiled ex-premier Twagiramungu.

He accused Twagiramungu of negating the 1994 Genocide against Tutsis – after the ex-PM testified as a defense witness at the International Criminal Tribunal for Rwanda (ICTR). Mr. Twagiramungu has testified for different suspects at the Tanzania-based since he was thrown out of government in 1995 – at some point claiming the RPF is responsible for the Tutsi Genocide. He was replaced by Pierre Celestin Rwigema - then came in Makuza in early 2000.

PM Makuza, who was now sounding furious at the press conference, wondered how Twagiramungu would deny the Genocide was planned when life-term-serving former Premier during the Genocide, Jean Kambanda, had admitted otherwise.

“Is that really being patriotic?” asked Makuza. “How can [Twagiramungu] say otherwise when those being tried at [ICTR] have admitted that they planned to exterminate Tutsis?”

“Even those like [Col Theoneste] Bagosora who executed the Genocide have admitted that they had planned the end of Rwanda calling it the apocalypse…then [Twagiramungu] says there was no planning.”

Twagiramungu incompetent

According to Makuza, the former PM also at some point in either 1994 or 1995 mocked the three-month Genocide moarning period arguing that it was not necessary. Makuza said Twagiramungu had politicized the “pain” that Tutsis who had lost entire families were going through.

The Prime Minister claimed that Twagiramungu reaffirmed the same comments denying the Genocide against Tutsis in the French Senate. Makuza did not elaborate, but at some point described his predecessor as incompetent.

“Some of these things just provoke anger,” said the PM, throwing his hands in air in apparent disgust.

The Prime Minister also said Twagiramungu did not merit the 3% votes which he got in the 2003 presidential elections. Incumbent Kagame scooped some 95.6% of the ballots – forcing Twagiramungu to disappear in oblivion until recently when he started attacking President Kagame and his government.

Greedy officials

Done with Twagiramungu, the Prime Minister turned to Lt. General Faustin Kayumba Nyamwasa - a former army chief who survived a June assassination attempt in South Africa; Col Patrick Karegeya - a former intelligence chief who fled Rwanda in 2007; Theogene Rudasingwa - a former President Kagame chief of staff, and Gerald Gahima, former prosecutor general.

Without elaborating, Makuza said the four are “greedy” – affirming the government position that they fled the country after they realized they would be prosecuted for crimes including corruption.

“By coming out to make baseless accusations, they have made Rwandans to understand who they are and there motives,” said Makuza.

He said the four former top officials have formed an alliance with embattled opposition politician Ingabire Victoire – with each often speaking in defense of each other.

“They can defend each other because they seem to have the same intention of grabbing everything from Rwandans instead of working for them,” said Makuza.

"Who sent you to speak for Hutus?"

In early September, the four former RPF top officials authored a 60-page document in which they called for the armed overthrow of President Kagame – also making several allegations which have been vehemently dismissed in Kigali.

Makuza dismissed the threat of war from the officers – saying Rwandans have “tested war and peace” and are ready to fight to protect their country. According to Makuza, the four officials have no sense of manhood which would enable them to accept when they are removed from senior government positions.

“There is nothing they can change on the positive political path that Rwandans voted for…which they have tested…” said Makuza, in possible reference to the recent reelection of President Kagame.

“Patriotism is working for the country whether in government or not, in the army or not…” said Makuza, also demanding that the four come out as men to plead for forgiveness for their mistakes.

“That is how our politics has been built,” he said, adding "They claim to be speaking for Hutus. Who sent them anyway...because [Hutus] already have a spokesman whom they elected - President Paul Kagame...You are speaking as who?"

Commenting on the recent interview that Gerald Gahima had on BBC Kinyarwanda service dismissing the August 09 elections in which President Kagame carried 93.08%, Makusa called the issues raised in the interview insulting.

“What moral authority does Gahima have to speak about elections in Rwandan when he did not even vote,” said Makuza.

After the opening statement at the press conference in which he spoke for more than an hour, Makuza answered some questions which centered largely on the controversial UN report which was released today. Internal issues were also discussed.

More programs are planned on state TV and radio to commemorate Patriotism Day.

RNA/RNA

Kayumba, Karegeya, Gahima… « Ne vous comparez pas à Kagame »

Kigali : A l’occasion de la journée du 1er octobre appelée « Patriotism Day » au Rwanda, le Premier Ministre rwandais Bernard Makuza a vivement fustigé quelques anciennes personnalités rwandaises qui critiquent le régime de Kigali et le Président Paul Kagame.

Au cours d’une conférence de presse organisée dans la salle de conférence de la Primature, Makuza n’a pas hésité à blâmer Rudasingwa [Théogène, NDLR] et Gahima [Gérard, NDLR] qui ont récemment publié des « documents mensongers sur le Rwanda et le Président Kagame ». Allusion sur un document volumineux publié dans les médias il y a un peu plus d’un mois et coécrit par le Général Kayumba Nyamwasa, le Colonel Patrick Karegeya, Théogène Rudasingwa et Gérard Gahima.

« De quel droit osent-ils ? », s’est demandé Makuza. Selon le Premier Ministre, les écrits de ces gens ont permis aux Rwandais de mieux les connaître. Et le Premier Ministre d’ironiser : « Nous entendons ces derniers jours dans les médias Ingabire [Victoire, présidente d’un parti d’opposition non encore agréé] qui défend Rudasingwa ». Pour Makuza, ces gens (le groupe de Rudasingwa et Ingabire) doivent avoir un même projet qui n’a rien à voir avec le bonheur du peuple rwandais.

Au cours de cette conférence de presse, Mr Makuza n’a pas épargné Faustin Twagiramungu, un de ses prédécesseurs au poste de Premier Ministre qui, selon lui, nierait la préparation du génocide des Tutsi dans ses témoignages au Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR).

Reprenant presque les mots du Président Kagame, le Premier Ministre Makuza a demandé à ces détracteurs du régime de cesser de parler de Kagame et de ne pas se comparer à lui. « Certes vous êtes tous des Rwandais, mais vous n’avez rien en commun en termes de vision pour le Rwanda ».
La conférence de presse du Premier Ministre a été aussi l’occasion de louer le pas franchi sur la voie du développement dans tous les domaines : Education, économie, bonne gouvernance, égalité homme-femme, tourisme, etc.
Il y a 20 ans jour pour jour, le FPR, alors un mouvement rebelle, lançait contre le Rwanda une attaque qui aboutira à la prise du pouvoir en juillet 1994. Cette prise du pouvoir a coïncidé avec l’arrêt du génocide par l’Armée Patriotique Rwandaise. Bien que cette journée ne soit pas fériée au Rwanda, elle reste une date chargée d’un symbole fort : « Le jour où la guerre de libération a été lancée ».

ARI/RNA

mardi 28 septembre 2010

Imvano y'umwanda mu Karere ka Rubavu

Umujyi wa Rubavu ni umwe mu Mijyi y'u Rwanda utagira kaburimbo rwagati, ni umwe kandi mu Mijyi yinjiza amadovize menshi mu rwego rw'ubukerarugendo, kubera ubwiza bw'aho uwo Mujyi uherereye. bamwe baza bakurikiye umucanga wo ku nkengero z'i Kivu, abandi bakurikiye ikirunga cya Nyiragongo cyo mu baturanyi ba Congo, kubera ko Congo itari yagira umutekano usesuye bahitamo kwirarira mu Rwanda bugacya burira icyo kitunga. Hari n'abaza bagamije kwirebera imisozi myiza yo muri Crète Zaire Nile igenda ikagera mu Majyaruguru y'Iburengerazuba bw'u Rwana ariho mu Karere ka Rubavu n'ibindi byiza bitatse u Rwanda nk'ibirwa byo mu kiyaga cya kivu n'ibindi...

Kuba ari ahantu hahurira abantu bo mu bice bitandukanye byaba ibyo mu Rwanda cyangwa mpuzamahanga, ni imwe mu mpamvu ikomeye ituma hakwiye kuba hasa neza. Ariko iyo ugeze muri uwo Mujyi ubibwirwa n'uko umuhanda wa kaburimbo urangiye, utangiye uw'igitaka, wuzuyemo amakoro avanze n'umusenyi. N'ubwo abahatuye bagerageza uko bashoboye ngo bagirire Umujyi wabo isuku, usanga kubura umuhanda mwiza kandi ufite amatara ari bimwe mu bibuza uwo Mujyi gusa neza. Ubu ho basabye abatuye muri uwo Mujyi bose gushyira amakaro yo hasi ku mazu yose, bakanasiga amarangi y'amavuta y'umweru. N'ubwo ibyo byakozwe ubona hakiri ikintu kibura ngo uwo Mujyi ucye use nk'indi.

Mu kiganiro Blog UBUMWE yagiranye na bamwe mu baturage bakorera muri uwo Mujyi, umwe witwa Mukarusine Sada yagize ati: " Kuba bavuga ko uyu Mujyi ari wo wanyuma mu isuku ni byo koko, kuko kugeza ubu ari twe tukigendera mu muhanda w'ibitaka. Ikindi kandi iyo uri muri uwo muhanda hari bimwe na bimwe abantu baba batakitaho bijyanye n'isuku." Yatanze urugero rw'umugabo wari uri kurya igisheke ku muhanda maze agira ati: " Nturuzi uriya mugabo, reba aho ari guta ibishishwa by'ibisheke. Ari kuri Kaburimbo ntiyatinyuka kubihata. N'ibindi rero ni uko n'abavuga ko hari za puberi (poubelles) bagiye gushyiraho ndakeka ko ntacyo zizamara hatari hazanwa uwo muhanda." Undi witwa Jelôme Bosenibo yagize ati: "Kuba Gisenyi ari Umujyi ukomeye gutya utagira kaburimbo ni uko hari ahabaye uburangare. Simvuga ngo ni uyu, n'uyu warangaye, ariko ndabigayira abayobozi bose b'uwo Mujyi uko bagenda basimburana. Kuki mu bikorwa remezo byabo batajya bibuka no gushyiramo umuhanda wa kaburimbo? N'ubwo dukora uko dushoboye ngo tuwutake, ariko urabona ko hakibura uwo muhanda. Erega birumvikana ntabwo wahiga isuku n'indi Mijyi ifite imihanda myiza. Reba nka Ruhengeri yitwa ko ari iya mbere mu isuku, uyikuremo iriya mihanda ya kaburimbo maze uyigereranye na Gisenyi ugirango yayiruta?"

Ubwo Blog Ubumwe yasuraga ako Karere biteguraga kwakira imikino ya CAF y'abaterengeje imyaka 17, nari nako bubaka umuhanda wa kaburimbo uzasa nk'aho unyura iruhande rw'Umujyi, kuko uzanyura kwa Muganga ukomeze kuri Gereza ya Gisenyi no ku isoko rya Gisenyi ukomeze Madjengo no kuri Stade Umuganda ubu iri kuvugururwa neza. uwo ni wo muhanda uzaba uhagiye kuva nyuma y'1994.

Wenda kuri uwo mushya wubakwa hazabaho isuku, nk'uko bemeza ko ipfundo ry'umwanda muri uwo Mujyi ari ukutagira imihanda ya kaburimbo.

Patrick K.

jeudi 23 septembre 2010

Peine de mort - Rejet par la Cour suprême de l’appel de Teresa Lewis

Nous déplorons que le Gouverneur de l’État de Virginie ait rejeté mardi la demande de grâce de Teresa Lewis condamnée à mort dans cet État, en dépit de la déficience mentale que présenterait cette personne et malgré une démarche de l’Union européenne effectuée il y a quelques jours.

Nous regrettons, dans ce contexte, le rejet hier de la Cour Suprême américaine de l’appel de Teresa Lewis.

La France réaffirme son opposition à la peine de mort partout dans le monde et en toute circonstance. Elle considère que l’abolition de la peine de mort est essentielle à la protection de la dignité humaine. Il n’y a pas en outre d’indications que la peine de mort ait un effet dissuasif et toute erreur judiciaire dans l’application de la peine de mort est irréversible.

Elle appelle les États continuant d’appliquer la peine de mort à y renoncer en particulier en ce qui concerne les mineurs, femmes enceintes et personnes souffrant de troubles mentaux, conformément à la résolution 1984/50 du Conseil économique et social des Nations unies.

La France s’efforce d’œuvrer à l’abolition en cherchant à obtenir à l’échelle mondiale un moratoire sur les exécutions, première étape vers la réalisation de cet objectif.

Icyiciro cya 6 cy’ingabo z’u Rwanda cyatangiye kwerekeza Khartoum

Mu gitondo cyo kuri uyu wa gatatu saa moya n’igice nibwo icyiciro cyigizwe n’ingabo z’u Rwanda 85 buriye indege berekeza Khartoum mu murwa mukuru w’igihugu cya Soudan, aho bagiye mu butumwa bwo kubungabunga amahoro bw’Umuryango w’Abibumbye.


Izo ngabo zikaba zari zaje gusezerwaho n'abayobozi batandukanye ba RDF, harimo na Général de Brigade Jean Bosco Kazura.

Mu kiganiro twagiranye n'umuvugizi w'ingabo, Lt Col Jill Rutaremara yadutangarije ko bazagenda mu byiciro bitatu, bityo bose bakaba ari abasirikari 254, bazasimbura icyiciro cya 5 cyari kimazeyo iminsi. Umuvugizi w’ingabo kandi yongeyeho ko gusimbura ingabo ziri Khartoum na Darfour bizakomeza kugeza tariki ya 30 z’uku kwezi. Abajijwe niba raporo ya loni iherutse gusohoka ivuga ko ingabo z’u Rwanda zakoze ubwicanyi muri Congo ntacyo yaba yarahungabanije ku bikorwa byazo, umuvugizi w'ingabo yasubije ko ntacyo byahungabanije haba ku Rwanda ndetse n’igisirikare cyarwo, kuko imikorere ndetse n’ikinyabupfura by’ingabo z’u Rwanda bizwi. Ati; “Kuva na kera aho ingabo za RDF zarwanaga hose zaharaniraga kurengera abaturage.”

Lt. Col. Jules Rutaremara kandi yatangaje ko hari icyizere ko raporo ya Loni itazasohoka, bikaba ariyo mpamvu bacyohereza ingabo mu butumwa bw’amahoro muri Khartoum na Darfour.

Twabamenyesha ko u Rwanda rwohereza ingabo muri Darfour na Khartoum mu rwego rwo kubungabunga amahoro. Ahandi zagiye zoherezwa ni Comores na Tchad. Ikindi ni uko u Rwanda rukuramo inyungu zitandukanye zirimo gutanga umusanzu mu kugarura amahoro ndetse n’akazi k’ubwikorezi gakorwa na Rwandair nabyo bikaba byinjiza imari.

44 candidates in Uganda presidential election race

Kampala: In what might be a history making election, more than 40 candidates have picked forms from the electoral commission seeking to challenge incumbent President Yoweri Museveni who has been in power for 24 years now.
A total of 44 candidates had picked the nomination forms by Tuesday from the commission in time for the early 2011 general elections. The commission has been forced to review its budget of some US$85million that had been planned to cover just 10 candidates. Its head, Badru Kiggundu, told reporters Tuesday that aspiring presidential candidates will submit lists of the 100 signatures from at least 75 districts, required for their nomination, by October 11 for verification. The presidential nomination is slated for October 25 and 26 at country’s Mandela National Stadium. Although the Electoral Commission, said it had planned for only 10 candidates and had already received 10 cars for them. Kiggundu insisted to reporters that there was neither a limit for the number of candidates nor the time limit for picking the forms He however, said picking forms was just the beginning of the process which requires fulfillment of a lot of conditions that many of the aspiring candidates who have picked the forms may not be able to fulfill. In 2006 close to 10 aspiring candidates picked nomination forms but the rest including renowned Ugandan clown Paddy Bitama dropped off and only five were nominated and run to the end of the campaigns. Bitama has again picked the forms, according to reports. Nominated aspirants will receive sh20m, a car and Police escorts. But where a candidate withdraws from the race within 30 days after nomination, such a candidate shall refund the money.

Nord-Kivu : l'impossible retour des filles-soldats

GLH 534 : Les filles-soldats du Nord-Kivu quittent très difficilement les groupes armés. Depuis 2004, elles ne représentent que 2 % des enfants-soldats démobilisés. Les officiers, qui les utilisent comme esclaves sexuelles, les retiennent dans la forêt. Et, surtout, elles sont le plus souvent rejetées par leurs familles quand elles reviennent.

En août dernier, Mireille, âgée de 16 ans et Patrick, à peine 17 ans, tout juste sortis du Centre de transit et d'orientation (Cto) pour enfants-soldats de Nyanzale, à 120 km au nord de Goma, décident de vivre en union libre, car la famille de la fille ne voulait plus d’elle. C'est aussi le cas de Joséphine, habitante de la cité de Masisi, un peu plus loin. Elle a rejoint, en 2008, le Congrès national pour la défense du peuple (Cndp) pour éviter les représailles de son mari, un veuf, choisi par ses parents alors qu'elle n'avait que 16 ans. Ce dernier s'était engagé dans les rangs des Patriotes résistants congolais (Pareco), un des principaux groupes armés du Nord-Kivu.

Lorsque son ex-époux a été "brassé" avec d’autres forces et groupes armés et muté au Sud-Kivu, Joséphine a rejoint les Pareco. Fin 2009, lorsqu'elle en est sortie avec un enfant, elle n'a pas eu d'autre choix que de se marier à un policier, à peine trois jours après avoir quitté le Cto de Masisi pour revenir à la vie civile. "Mon père ne voulait plus de moi avant même la réunification avec les familles", explique-t-elle, car il avait eu des témoignages sur l'utilisation faite de sa fille par les combattants. Ajouter à cela, "le refus de l'homme que mes parents avaient choisi pour moi", continue-t-elle.

Esclaves et prisonnières

Souvent rejetées par leur famille pour avoir servi d'esclaves sexuelles aux officiers, leur principale fonction dans ces groupes armés, les filles-soldats hésitent à quitter ces groupes. Selon les estimations de l'Unicef, ces filles représentent environ 10 % des enfants-soldats dans l'est de la RD Congo, mais seulement 2 % des démobilisés depuis 2004. Par exemple, sur les 3 730 kadogo (enfants-soldats) que la Caritas Goma, une des organisations qui essaient de les réinsérer, a réunifiés avec leurs familles respectives, on ne compte que 70 filles, soit là aussi moins de 2 %.

Pour les experts, ce faible taux de réintégration familiale a plusieurs causes. Il s'explique par la réticence des officiers, qui les utilisent pour leur plaisir, à les libérer. C'est le cas de Béa, 16 ans, une de trois filles admises au Cto de Kanyabayonga, à 155 km au nord de Goma, qui y est péniblement arrivée avec des cicatrices plein le dos, des punitions infligées à chaque fois qu'elle a tenté de s'évader.

La honte et la peur

Les experts sont aussi unanimes à dire que ces filles-soldats hésitent à quitter la forêt, car elles ont honte de ce qu'elles ont vécu et craignent de ne pas être acceptées dans leurs familles et communautés. Selon Emmanuel Gahima, responsable du Cto de Nyanzale, "toute fille enrôlée comme combattante est persona non grata dans son milieu d’origine" parce qu'elle est considérée pour une prostituée, fonction qu'elle a exercée sous la contrainte dans la forêt.

"C'est ce qui a poussé mon amie à rester là avec un officier, de peur que ses parents ne se comportent comme les miens", déplore Joséphine, étouffant un sanglot en se rappelant sa pénible vie dans ces groupes armés. Pour un père dont le fils est dans un Cto, "c'est 'culturellement correct' qu'un garçon devienne kadogo, mais pas une fille qui sera victime de violences sexuelles".

Un rejet qui pousse bon nombre des rares filles démobilisées soit à se prostituer, soit à retourner dans les groupes armés, car la plupart d'entre elles reviennent avec des enfants qu'elles ne savent pas comment nourrir. C'est pourquoi les responsables des organisations humanitaires organisent des campagnes pour informer les parents sur les droits de l'enfant. Mais, si ceux-ci acceptent à peu près les garçons, ne cachant pas leur intérêt pour les outils de travail qu'on leur donne pour exercer un métier à la sortie du Cto, ce n'est pas encore le cas pour la plupart des filles. "Seules les filles qui ont été enlevées par des rebelles (seul un petit nombre des filles-soldats part volontairement, Ndlr) pour aller au front sont acceptées par certains parents après des séances de médiation", précise Matilde du Cto Mweso.

Selon l'Unicef, le nombre d'enfants-soldats, tombé à 2 000 en 2009, dépasse aujourd'hui les 3 000 à la suite de nouveaux recrutements des groupes armés.
ARI/RNA

mercredi 18 août 2010

Amakuru y'ibyamamare mu buhanzi n'imikino byo mu Rwanda

Tunejejwe no kubamenyesha ko tugiye kujya tubagezaho amakuru y'ibyamamare muri muzika no mu mikino byo mu Rwanda kuri uru rubuga. ntimugacikwe nayo. Ni buri nyuma y'ibyumweru bibiri.

Amavubi azahatana n'Imisambi ya Uganda

Ikipe y’igihugu y’u Rwanda Amavubi y’abatarengeje imyaka 17 kuri uyu wa mbere taliki ya 16 kanama 2010, bafite umukino wa mbere bagomba gukina n’ikipe y’igihugu ya Uganda. Uyu akaba ari umukino ukomeye kuko aya makipe asazawe ahangana cyane yaba ku makipe y’abakuru ndetse n’abana.


Iyi mikino ya CECAFA akaba ari iy’abatarengeje imyaka 20 ariko u Rwanda rukaba rwaroherejeyo ikipe y’abateregeje 17 ku girango bitegure irushanwa rigomba kubera mu Rwanda rya Afurika. Iyi CECAFA ikaba ibere muri Eritereya, ikaba yaratangiye kuri uyu wa gatandatu ushize Taliki ya 14 Kanama 2010.


Mbere yuko iyi kipe yerekeza muri Eritereya yari yanyuze muri Ghana aho yakinnye imikino ya gicuti ntinitware neza kuko yatsinzwe imikino yose. Umukino wa mbere ku italiki ya 08 Kanama 2010 yahuye n’ikipe y’igihugu ya Ghana y’abatarengeje imyaka 20 maze ibatsinda ibitego 5 kuri1 . Ku nshuro ya kabira taliki ya 10 Kanama 2010 bakinnye n’ikipe Liberty Professionals maze ibatsinda ibitego 4-2,ibi bitego by’u Rwanda bikaba byaratsinzwe n’umukinnyi Songa Isaie.


Nkuko tubikesha ikinyamakuru The Standard cyandikirwa mu gihugu cya Kenya ngo muri Eritereya bafite ibyishimo byinshi byo kwakira iri rushanwa. Ngo bikaba ari ubwa mbere bakiriye irushanwa k’iri ryo mu karere ry’umukino w’umupira w’amaguru. Bikaba bitangazwa n’umuyobozi w’ishyirahamwe ry’umupira w’amaguru muri Eritereya bwana Gebreyesus Tesfaye. Amakipe ari muri iri rushanwa akaba ari 9 ariyo Eritereya,Tanzaniya, Somaliya Sudan na Kenya ziri mu itsinda rya mbere. Hari kandi Uganda ari nayo ifite iki gikombe,u Rwanda, Yemen yaje isimbura igihugu cy’Uburundi kitabonetse na Zanzibar zikaba ziri mu itsinda rya 2. Muri iri rushanwa kandi ikipe izegukana igikombe izahabwa amafarannga angana n’ibihumbi 10 by’amadolari y’Amerika naho iya kabiri ihabwe amadorali ibihumbi 5 naho iya gatutu ibone ibihumbi 3.

Twabibutsa ko ikipe y’u Rwanda yajyanye abakinnyi 20 barikumwe n’abatoza babo. Abao bakinnyi akaba ari Nzarora Marcel, Hategekimana Kabes, Rusheshangoga Michel, Hakizimana François, Ndatimana Robert, Uwimana Emmanuel, Ndayishimiye Célestin, Rulisa Jean Paul, Mico Justin, Sibomana Abdul, Songa Isaie, Iradukunda Eric, Umwungeri Patrick, Itangishaka Ibrahim, Rutanga Patrick, Habyarimana Innocent, Usengimana Faustin, Mukunzi Yannick, Mugabo Innocent, Bayisenge Emery. Aba bakinnyi baka barikumwe n’umutoza mukuru Richard Tardy ndetse n’abatoza bungirije barimo Kanamugire Aloys na Mashami Vincent.