mardi 20 avril 2010

3 killed in Coltan mine in Southern Rwanda

Kigali: Some three people died Tuesday morning in Rukoma sector (Kamonyi district) after a coltan mine they were working collapsed on them – leaving scores with serious injuries, report say.

Witnesses said at about 7am, a wall of soil and stones collapsed as six people dug in a coltan mine. Despite frantic efforts by fellow miners, they only saved three who are said to be in serious condition in hospital in southern Rwanda.

Local officials told state radio that the mines are illegal which explains the poor safety measures at the small mines. There are many coltan mines in the area mainly controlled by the owner of the piece of land in which the mine is found.

Such accidents have been common in the area, according to residents and officials. Since 2000, some 10 people have died including women.

ARI/RNA

Burundi : les jeunes manipulés par les partis : triste répétition

À un mois du premier scrutin électoral, les affrontements entre jeunes, affiliés à des partis politiques et manipulés, se poursuivent dans diverses localités du Burundi. Une situation qui inquiète tout le monde particulièrement ceux qui étaient jeunes pendant la guerre et veulent éviter que l'histoire se renouvelle. "Ceux qui n’ont pas connu cela, qu’ils prennent garde et qu’ils ne tombent pas dans la rivière, la prenant pour un ruisseau." L'air grave, sa crinière à la Bob Marley disparaissant sous un bonnet noir, Ntirubakure Hassan, représentant l’association Jamaa - ou ami, famille - dans la commune urbaine de Cibitoke, au Burundi, résume sa pensée par cet adage kirundi. Il se souvient des années de crise ; son regard se perd au loin. "Nous avons vu la jeunesse burundaise contribuer à la déchirure du tissu social. Nous avons vu les jeunes abandonner l’école, se faire emprisonner ou se réfugier à l’extérieur du pays. Nous les avons vus souffrir", renchérit Nsengiyumva Éric, président de l’association. Pour éviter que l'histoire se renouvelle et que la jeunesse soit à nouveau prise en otage lors des élections générales qui approchent, ils ont tenu à raconter leurs expériences à des jeunes d'aujourd'hui.

Violences et intimidation

C'est ainsi que le siège de Jamaa accueillait le 29 mars une quarantaine d'entre eux, membres pour la plupart d'organisations de la société civile, venus de Kirundo, une province du Nord où, ces derniers mois, des groupes de jeunes, affiliés à certains partis politiques se livrent à des actes de violence et d’intimidation. Ils ont rapporté, par exemple, qu’en commune Busoni, le parti FNL – une ex-rébellion – a voulu ouvrir une permanence. Des jeunes du parti au pouvoir, le CNDD FDD – lui aussi issu d’une rébellion – se sont présentés sur les lieux, munis de gourdins, de bâtons, de pierres pour empêcher les activités prévues.
À Bubanza, des jeunes Imbonerakure, affiliés au CNDD FDD, se sont réunis le 10 mars au stade puis ont commencé à labourer un terrain litigieux. Des jeunes de partis d’opposition notamment sont alors venus les en empêcher. Le président de la ligue des jeunes Imbonerakure a affirmé que ces jeunes n’ont pas agi sous la casquette du parti et que s'ils étaient impliqués dans cet incident, c’était à titre personnel...
Les manifestations publiques de groupes de jeunes ont commencé il y quelques mois dans ces provinces, sous le couvert d'activités sportives qui tournent à l'affrontement lorsque deux groupes de partis opposés se rencontrent. A Kirundo, où le problème a pris une allure inquiétante, le ministre de l’Intérieur a interdit le sport collectif. Mais des faits similaires s’observent dans d’autres provinces du pays, tandis qu’à Kirundo, des enseignements divisionnistes ont pris le relais.

Des jeunes qui veulent la paix


Pendant un mois, une Ong opérant dans trois communes de Kirundo a cherché à comprendre ce qui se passait. Les jeunes, interrogés, ont raconté que des personnes disent, par exemple, qu'il faudrait séparer les enfants selon leur ethnie dans la double vacation pratiquée au primaire pour remédier au surnombre des écoliers.
À propos des groupes de jeunes affiliés aux partis, Jean-Christophe, un jeune enseignant membre du centre jeunes Bugabira et proche du parti Uprona, explique : "Ils participent aux réunions de partis. Il arrive alors que des conflits naissent entre partis opposés et ces jeunes y sont impliqués de fait". Anatole, lui, est membre de la synergie des associations de jeunes et se dit proche du parti FNL. "Moi, je pense que ce sont des politiciens qui manipulent ces jeunes, affirme-t-il. Ils ont certainement leurs objectifs. Et pour y parvenir, ils se servent de ces jeunes, parce qu’ils sont faciles à manipuler". Surtout les non scolarisés selon une Ong locale, à qui on fait des promesses ou on donne un peu d’argent.
Ces jeunes sont ainsi en première ligne, lorsque des membres du parti au pouvoir surtout se réunissent. Ils scandent alors des slogans et des chansons peu rassurantes pour la population, d’après les témoignages de ceux qui sont venus se ressourcer auprès de Jamaa. Pour l'association, c’est comme si l’histoire recommençait. Ses membres expliquent que, face à la balkanisation de certains quartiers de Bujumbura pendant la crise, et pour surmonter la méfiance, ils organisaient par exemple des matchs de foot, non de 11 mais de 12 joueurs, hutu et tutsi en nombre égal. "Lorsque tu fais une passe, tu ne vas pas donner le ballon uniquement au joueur de ton ethnie, explique Nsengiyumva Éric. Ainsi, lorsque vous marquez, c’est toute l’équipe qui gagne". De plus, si à l’aller le match se tient dans un quartier pro tutsi, le match retour avait lieu dans un quartier pro hutu. Touché par ces récits, Patrick, membre du CPAJ en commune Busoni, hoche la tête et lance d’un air pensif : "Nous vivons dans un même pays, étudions dans les mêmes écoles. Nous devrions comprendre que nous avons tous besoin de vivre en paix. Il n’y a pas de hutu, de tutsi ou de twa qui puisse dire qu’il n’en pas besoin".

À un mois du premier scrutin électoral, les affrontements entre jeunes, affiliés à des partis politiques et manipulés, se poursuivent dans diverses localités du Burundi. Une situation qui inquiète tout le monde particulièrement ceux qui étaient jeunes pendant la guerre et veulent éviter que l'histoire se renouvelle. "Ceux qui n’ont pas connu cela, qu’ils prennent garde et qu’ils ne tombent pas dans la rivière, la prenant pour un ruisseau." L'air grave, sa crinière à la Bob Marley disparaissant sous un bonnet noir, Ntirubakure Hassan, représentant l’association Jamaa - ou ami, famille - dans la commune urbaine de Cibitoke, au Burundi, résume sa pensée par cet adage kirundi. Il se souvient des années de crise ; son regard se perd au loin. "Nous avons vu la jeunesse burundaise contribuer à la déchirure du tissu social. Nous avons vu les jeunes abandonner l’école, se faire emprisonner ou se réfugier à l’extérieur du pays. Nous les avons vus souffrir", renchérit Nsengiyumva Éric, président de l’association. Pour éviter que l'histoire se renouvelle et que la jeunesse soit à nouveau prise en otage lors des élections générales qui approchent, ils ont tenu à raconter leurs expériences à des jeunes d'aujourd'hui.

Violences et intimidation

C'est ainsi que le siège de Jamaa accueillait le 29 mars une quarantaine d'entre eux, membres pour la plupart d'organisations de la société civile, venus de Kirundo, une province du Nord où, ces derniers mois, des groupes de jeunes, affiliés à certains partis politiques se livrent à des actes de violence et d’intimidation. Ils ont rapporté, par exemple, qu’en commune Busoni, le parti FNL – une ex-rébellion – a voulu ouvrir une permanence. Des jeunes du parti au pouvoir, le CNDD FDD – lui aussi issu d’une rébellion – se sont présentés sur les lieux, munis de gourdins, de bâtons, de pierres pour empêcher les activités prévues.
À Bubanza, des jeunes Imbonerakure, affiliés au CNDD FDD, se sont réunis le 10 mars au stade puis ont commencé à labourer un terrain litigieux. Des jeunes de partis d’opposition notamment sont alors venus les en empêcher. Le président de la ligue des jeunes Imbonerakure a affirmé que ces jeunes n’ont pas agi sous la casquette du parti et que s'ils étaient impliqués dans cet incident, c’était à titre personnel...
Les manifestations publiques de groupes de jeunes ont commencé il y quelques mois dans ces provinces, sous le couvert d'activités sportives qui tournent à l'affrontement lorsque deux groupes de partis opposés se rencontrent. A Kirundo, où le problème a pris une allure inquiétante, le ministre de l’Intérieur a interdit le sport collectif. Mais des faits similaires s’observent dans d’autres provinces du pays, tandis qu’à Kirundo, des enseignements divisionnistes ont pris le relais.

Des jeunes qui veulent la paix


Pendant un mois, une Ong opérant dans trois communes de Kirundo a cherché à comprendre ce qui se passait. Les jeunes, interrogés, ont raconté que des personnes disent, par exemple, qu'il faudrait séparer les enfants selon leur ethnie dans la double vacation pratiquée au primaire pour remédier au surnombre des écoliers.
À propos des groupes de jeunes affiliés aux partis, Jean-Christophe, un jeune enseignant membre du centre jeunes Bugabira et proche du parti Uprona, explique : "Ils participent aux réunions de partis. Il arrive alors que des conflits naissent entre partis opposés et ces jeunes y sont impliqués de fait". Anatole, lui, est membre de la synergie des associations de jeunes et se dit proche du parti FNL. "Moi, je pense que ce sont des politiciens qui manipulent ces jeunes, affirme-t-il. Ils ont certainement leurs objectifs. Et pour y parvenir, ils se servent de ces jeunes, parce qu’ils sont faciles à manipuler". Surtout les non scolarisés selon une Ong locale, à qui on fait des promesses ou on donne un peu d’argent.
Ces jeunes sont ainsi en première ligne, lorsque des membres du parti au pouvoir surtout se réunissent. Ils scandent alors des slogans et des chansons peu rassurantes pour la population, d’après les témoignages de ceux qui sont venus se ressourcer auprès de Jamaa. Pour l'association, c’est comme si l’histoire recommençait. Ses membres expliquent que, face à la balkanisation de certains quartiers de Bujumbura pendant la crise, et pour surmonter la méfiance, ils organisaient par exemple des matchs de foot, non de 11 mais de 12 joueurs, hutu et tutsi en nombre égal. "Lorsque tu fais une passe, tu ne vas pas donner le ballon uniquement au joueur de ton ethnie, explique Nsengiyumva Éric. Ainsi, lorsque vous marquez, c’est toute l’équipe qui gagne". De plus, si à l’aller le match se tient dans un quartier pro tutsi, le match retour avait lieu dans un quartier pro hutu. Touché par ces récits, Patrick, membre du CPAJ en commune Busoni, hoche la tête et lance d’un air pensif : "Nous vivons dans un même pays, étudions dans les mêmes écoles. Nous devrions comprendre que nous avons tous besoin de vivre en paix. Il n’y a pas de hutu, de tutsi ou de twa qui puisse dire qu’il n’en pas besoin".

(Syfia Grands Lacs/Burundi)

lundi 19 avril 2010

Salomon Alphonse wa ELECTROGAZ yazize mwenewabo Bogota Labama

Salomon Alphonse asanzwe akina mu ikipe ya ELECTROGAZ FC, nawe akaba yarashyizwe ku rutonde rw’abakinnyi bakomoka muri Repubulika iharanira Demokarasi ya Congo bahagaritswe na FERWAFA igihe kingana n’umwaka, kandi ngo ntibanashobora kugira ahandi bakina muri Afurika kuko kopi y’iyo nyandiko ibahagarika bahise bayohereza muri CAF kugirango nabo babafatire icyemezo.

Nk’uko byatangajwe n’Umunyamabanga Mukuru wa FERWAFA Bwana Jules Kalisa, yavuzeko ibyo ari imyatwarire mibi ikwiye kugira icyemezo ifatirwa cyihariye, kugirango abacanshuro nk’abo bahanwe by’intangarugero. Muri abo bakinnyi bashyizwe kuri urwo rutonde, hari Bogota Labama Kamana, Bosanja Fidele na Salomon Alphonse.

Bosanja we yemeye icyaha anagisabira imbabazi, naho Salomon Alphonse we yahakanye icyaha anatangaza ko yari i Kigali muri ELECTROGAZ ku itariki bamushinja ko ari bwo yagiye gukina muri Kongo. Ibi kandi bikaba byemezwa n’Umutoza we Bwana Abdul Mbarushimana.

Uwo mukinnyi rero atangaza ko ibi rero biramutse bikomeje gutya, kwaba ari ukumubonera, no gushaka kumwangiriza calière ye mu mupira w’amaguru. Yongeyeho ko niba hari icyo apfana na Bokota Labama atari byo bamuziza, niba Labama yarakoze amakosa ni we bakwiye kuyabaza ko atari Salomon bayabaza.

Habimana Gaspard (Kigali/Rwanda)

mercredi 14 avril 2010

Irahira ry’abayobozi bashya bakuru b’ingabo

Photo: http://paulkagame.com >>
Mu ijambo Perezida Kagame yagejeje ku bari mu Nteko ishingamategeko aho uwo muhango wabereye amaze kwakira indahiro z’abo bayobozi bashya, yasabye Abaturarwanda bose kugira uruhare mu kubungabunga umutekano wabo kuko ari wo nshingano y’ibanze y’umuturage. Yanashimye abo bayobozi bashya barahiye, atangaza ko amateka yabo mu ngabo atanga ikizere cy’umutekano urambye w’igihugu. Yanabashimiye uruhare rwabo mu guhindura amateka y’igihugu.

Yijeje Abanyarwanda ko ibyo yabemereye kuzabagezaho mu kubungabunga umutekano wabo azabibagezaho, muri byo harimo gusenya indiri z’abanzi zari zarashyizwe hafi y’umupaka kugirango bongerere gutera u Rwanda bahungabanya umutekano warwo. Yabasabye kureba amateka y’uko uwo mutekano wagezweho nyuma y’imyaka 16 ishize n’uburyo wagiye ugerwaho. Abasaba gushishoza kugirango bagire isomo bavanamo.

Muri iryo jambo Perezida Kagame yiyamye abakwirakwiza ibihuha baca igikuba mu baturage bagamije guhungabanya umutekano wabo, abamenyesha ko nta kwihanganirwa bazongera kugirirwa. Anasaba ko ababitega amatwi nabo bakwigishwa uburyo bwo kwitandukanya nabo. Hakaba kubaha akato, bakimwa amatwi.

Muri abo bayobozi bashya barahiriye kuzarangiza inshingano zabo neza, ni Minisitiri mushya w’Ingabo Gen. Kabarebe James wahoze ari Umugaba Mukuru w’Ingabo, Lt. Gen. Charles Kayonga Umugaba Mukuru w’Ingabo mushya wahoze ari Umugaba Mukuru w’Ingabo zirwanira ku butaka, Lt. Gen. Ceaser Kayizari Umugaba Mukuru w’Ingabo zirwanira ku butaka, wahoze ari Umuyobozi w’Ingabo mu Ntara y’Iburengerazuba na Lt. Gen. Charles Muhire wagizwe Umuyobozi Mukuru w’Ingabo zo gutabara (Reserve Forces), yari Umugaba Mukuru w’Ingabo zirwanira mu kirere (Air Force).

Patrick Kambale (Kigali/Rwanda)

Lancement d’un projet “Higa Ubeho”

Le 30 Mars à l’Hotel Serena de Kigali, l’UDAID a lance un projet appelé HIGA UBEHO, qui a son objectif d’appuyer plus de 70.000 familles rwandaises bénéficiaires vulnérables.

C’est en collaboration avec le Gouvernement du Rwanda et les partenaires du consortium. Ce programme USAID/Higa Ubeho focalisé sur la famille appuiera approximativement 72.000 familles rwandaises réparties dans 20 district en vue de développer des moyens durables qui vont les aider à faire face au défis sanitaire et économiques qui affectent souvent les communautés les plus vulnérables du Rwanda.

CHF International a signé un accord avec USAID de 63,000,000$ en Décembre 2009 pour la mise en place du programme USAID/Higa Ubeho. L’USAID/Higa Ubeho est un consortium de 20 organisations comprenant CHF International, Cotolic Rerief Services, CARE International et 17 organisations de la société civile rwandaise: ARCT-Ruhuka, ADEPR, AEE, Cartas, DUHAMIC ADRI, EPR, FAWE, HAGURUKA, ICYUZUZO, Imbuto Foundation, PAMASOR, RRP+, RWAMREC, SWAA-R, URUNANA DC, WE-ACTx for Hope et WIF. CHF International et ses partenaires travailleront en étroite collaboration avec plusieurs ministères Rwandais afin de mettre en oeuvre le programme USAID/Higa Ubeho, y compris la Commission Nationale de Lutte Contre le SIDA et Ministère du Genre et de la Promotion de la Femme.

USAID/Higa Ubeho, qui signifie “Être Déterminée Et Vivre” en Kinyarwanda, vise a augmenter l’acces des familles au services sanitaires et social de qualité; de renforcer la capacité des ménages à surmonter les défis lies à la santé et des obstacles financiers grâce à un soutien économique, nutritionnel et éducatif; et renforcer le gouvernement local et la capacité de la société afin de fournir des services sanitaires et sociaux de qualité aux personnes qui en ont besoin.

Le programme s’appuie sur les succès du programme de mobilisation communautaire de la lutte contre le VIH (CHAMP) de l’USAID/PEFAR qui a été également géré par CHF International; en incluant encore un mandate plus large pour promouvoir des solutions durables, les défis économiques et sociaux en faveur des orphelins et enfants vulnerable (OEV), les personnes vivant avec le VIH/SIDA(PVVIH) et leurs familles.

Avec l’appui de la politique du Gouvernement du Rwanda, le consortium d’USAID/Higa Ubeho fournira une variété de soins focalisez sur la communauté et de service d’appui aux enfants et à leurs familles, tells que: counseling ( à travers les camps de vacances) et le paiement des frais scolaires pour les orphelins et autres élèves vulnérable dans des écoles secondaires, des matériels scolaires pour les enfants du primaire et du secondaire, Groupes d’appuis social pour les personnes vivant avec le VIH et le SIDA, l’assistance aux familles pauvres à épargne plus et à accède aux crédit en cas de besoin, aider les groupes d’affaires locaux a établir des liens avec les fournisseurs et les marches appropriés; créer des écoles de terrain d’agriculteurs là ou les agriculteurs et leurs familles vont apprendre entre eux les moyens d’augmenter la productivité de leurs cultures et à préparer des aliments nutritifs et renforcer les capacités de suivi et gestion des services sociaux de la société civile ainsi que celles des autorités de districts.

CHF International et ses partenaires mettrons en œuvre le programme USAID /Higa Ubeho dans les 5 provinces du Rwanda, précisément dans 20 districts de PEPFAR: Bugesera, Gatsibo, Gicumbi, Gakenke, Kicukiro, Muhanga, Nyamagabe, Karongi, Rutsiro, Rubavu, Rwamagana, Nyagatare, Rulindo, Gasabo, Kamonyi, Ruhango, Nyaruguru, Ngororero, Nyabihu et Nyarugenge.

CHF est opérationnelle au Rwanda depuis 2005. Sa mission est d’être un catalyseur de changements positifs et durables à long terme dans les communautés à faible et moyen revenue dans le monde entier, de les soutenir pour améliorer leurs conditions sociales, économiques et environnementales. CHF International gère actuellement plusieurs projets au Rwanda focalise sur la santé, le développement économique et le renforcement des capacités.

L’Agence Americaine pour le Développement International (USAID) est une organisation du Gouvernement Américain qui travaille avec le Gouvernement du Rwanda pour améliorer la santé et le style de vie des Rwandais et augmenter le développement économique et politique. Les programmes de l’USAID dans les domaines de santé, la Croissance Économique, la Démocratie et la Gouvernance sont rendus possible grâce à l’appui généreux du peuple américain.

The President’s Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR) est l’initiative des État-Unis dans la lute contre la pandémie du VIH/SIDA. Au Rwanda, PEPFAR appuie des activités de Counseling et de dépistage volontaires, des programmes d’interventions auprès de la jeunesse; pourvoit des ARV et traitement des infections opportunistes, soutient l’éducation et la formation en Aptitudes Pratiques des orphelins et enfants vulnérable au Rwanda. Lancé en 2003, le PEPFAR est plus grand effort d’une nation dans la lutte contre une seule maladie.

Dans son allocution, l’invité d’honneur la Ministre du Genre et de la promotion féminine Jeanne d’Arc Mujawamariya a dit que il faut que les bénéficiaires sachent que le projet “Higa Ubeho” est le leurs, il faut travailler pour que la pauvreté soit une histoire au Rwanda.

Mutagata Thomas (Kigali/Rwanda)

mercredi 7 avril 2010

Foreigners imposing ‘hooligans’ like Ingabire on Rwanda

Kigali: President Paul Kagame on Wednesday accused foreign critics of trying to impose values on Rwanda as well as preferring ‘hooligans’ to govern the country – categorically singling-out opposition politician Ms. Victoire Ingabire, RNA reports.

In a firry 45-minute address to mark the 16th anniversary of the 1994 Tutsi Genocide, Mr. Kagame accused the opposition – specifically naming Ms. Ingabire in person, of “political hooliganism”. The President also accused the critics of “abusing me” in the name of freedom of expression, but said he is “not bothered at all”.

“Some people here want to encouraging political hooliganism,” he said in English, before going into a tirade of attacks on Ingabire, as the crowd behind him was in constant applause.

“Some people just come from nowhere…useless people…I see every time in pictures some lady who had her deputy – a Genocide criminal, talking about ‘there is Genocide but there is another’…that is politics…and the world is also saying ‘the opposition leader’…”

The President was referring to Mr. Joseph Ntawangundi, the aide to Ms. Ingabire who was recently sentenced to 17 years for Genocide.

“They call me Hitler”

In a culmination with loud applause and clapping from the audience, President added: “To that we say a big no. And if anybody wants a fight, then we will give them a fight”.

The President dismissed the notion of free expression as promoted by his foreign critics such as campaign groups, saying Rwandans know what freedom means more than anybody else can teach them. He also attacked those he described as “constantly meddling in our politics” by propagating and making up “lies” about his government.

The President warned his critics of hiding behind freedom of express to “abuse me” but also added that he does not “give a damn”.

“They break tool, they call me Hitler…am not bothered at all…I just hold them in contempt,” he said amid more applause. He wondered how his critics attack him and “at the same time complain about press freedom?”

“You are even free to abuse people, you have no respect for anything…and you turn around to complain that you have no freedom to express yourself? …What more do you want to express about yourself or about others?”

“Ni watu gani awo?”

Mr. Kagame said “bad national politics converged with bad international politics” to cause what was being commemorated at today April 07 for the next three months.

“Who are these giving anyone here lessons honestly? …Ni watu gani awo? …who are these? ...are these Rwandans complaining? …or have they sent you to complain on their behalf? ...” he wondered in a mixture of English, Kinyarwanda and Swahili, amid applause.

He added: “These Rwandans you see here and elsewhere are as free, as happy [and] as proud of themselves, like they have never been in their lives.”

The President accused the west of preferring to criticize his government but do not want to be held responsible for their role in the Genocide. He also said the west was undermining “our dignity”, “our values” and “our pride”, arguing that democracy took time to get to the current level in their countries.

“They wake up in the morning, distort [the] situation, tell lies about everything…plus they are responsible for many of the things that put here today to commemorate this Genocide…,” he said.

“…yet when they talk about freedom of expression, they don’t want you to express yourself about their responsibility in this Genocide…What freedoms are you teaching me if you cant take responsibility for the politics that killed one million people in Rwanda.”

The Generals

He added: “I know those who say it and support that, know it is wrong. But [it] is an expression of contempt these people have for Rwandans and for Africans…that they think Africans deserve to be led by these hooligans.”

Turning his guns on the government officials who are fleeing the country apparently complaining about “no political space”, the President accused them of “running away from accountability”.

“These Generals fleeing the country should not be taken seriously,” he said, in apparent reference to ex-army chief Gen. Kayumba Nyamwasa, who has political asylum in South Africa.

Earlier, Sports and Culture Minister Joseph Habineza also attacked the man behind the Hollywood movie ‘Hotel Rwanda’. Mr. Habineza did not name Mr. Paul Rusesabagina but was clearly referring to him.

Using poetic speech, the Minister also fired at the vocal opposition causing laughter in the otherwise somber occasion, saying they are blocking the reconciliation among Rwandans.

Earlier, in the same stadium amid silence as thousands waited for the arrival of the President, loud cries could be heard from difference sections as survivors erupted in emotional bursts. They continued all through the hours-long function – indicative of survivors remembering their traumatic experiences.

At exactly 12:00, a minute silence was observed in the stadium, as with other areas where commemoration activities were ongoing.

A women survivor narrated how she has rebuilt her life very successfully over the last sixteen years. Her ordeal started on April 07 in Kigali, that by April 12, she could barely move herself as she had been machetted on several parts of her body. The advancing RPF rebels saved her and others on this date – providing all sorts of aid.

As part of the national vigil, local musicians including those from within and outside of Rwanda sung emotional songs composed for the commemoration. White was the top colour they were dressed in – with some combinations of black trousers.

A group of about 200 children – wearing white dresses and purple coverings on their heads delivered a moving presentation in a mixture of English and Kinyarwanda. All through the act coupled with singing, poems and messages of hope for the survivors, traumatic outbursts could be heard as people were driven up by emotion.

Earlier, President Kagame led a brief vigil at the Kigali Genocide Memorial Center where some 250,000 victims are laid to rest. In the courtyard of the Centre, the President lit a flame, which will burn for 100 days in symbolic recognition of the 100 days of the Tutsi slaughter.

Commemorative activities were taking place at village level across the country. In Kigali, city authorities organised a procession from Kacyiru to the national stadium in the afternoon.

Wednesday, 07 April 2010 13:02

Source ARI/RNA

6 dead, 10 missing after boat capsizes on Lake Kivu

Heavy storms overturned a boat carrying a yet-unknown number of people heading to attend commemoration activities in Western Rwanda – leaving scores dead, officials said Wednesday afternoon.

According to Western Province officials, 6 bodies were recovered by rescuers. However, the 50 survivors of the ordeal could only identify about 10 people as missing, officials said.

The group was heading to join others as well as officials to commemorate the Tutsi Genocide. Witnesses said more than three-quarters were not wearing life jackets.

Wednesday, 07 April 2010 17:44

Source : ARI/RNA